Iriseraie de Laplume (47)

Clématite de printemps.

Iris néerlandais.

Campanule des murs.

Rhododendron.

Sedum.

Oranger du Mexique.

Il est probable que vous connaissez déjà Gladys qui est cataloguée parmi les chats dits d’intérieur. Cela ne l’empêche pas d’apprécier le jardin où elle tente d’exercer ses talents à la chasse. Jusque là, son bilan dans ce domaine était des plus modeste puisqu’il se limitait à quelques petits oiseaux, surtout des jeunes pas encore très dégourdis.

Mais voilà qu’il y a quelques jours, elle a trouvé le moyen – on se demande comment – de ramener dans la maison, une couleuvre d’assez bonne taille qu’elle a déposée près de l’entrée de la salle de séjour. Le reptile était pétrifié et enroulé sur lui-même, ce qui ne m’a pas permis d’évaluer sa taille avec précision ; je pense qu’elle devait être de l’ordre de 60 et 80 centimètres.

Dans un premier temps j’ai cru que la couleuvre était morte, mais je me suis aperçu qu’elle bougeait un peu. Du coup, ma fille a commencé à s'affoler, craignant qu’elle aille se réfugier qui sait où dans la maison. Je me suis donc empressé de la mettre dans une pelle de ménage pour la ramener sans doute d’où elle venait, à savoir un jardin voisin mal entretenu.

Je n’ai pas eu le temps de prendre la moindre photo car la couleuvre commençait à s’agiter, mais ce que je regrette surtout, c’est de n’avoir pas assisté à la manière utilisée par la chatte pour ramener sur plusieurs dizaines de mètres, une proie assez grosse et plutôt encombrante. Quand on connaît le gabarit limité du prédateur dont on se demande ce qui resterait si on lui retirait son poil, on peut se poser des questions.